mardi 28 décembre 2010

Les traces apparaissent


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J'ai rencontré myriades de gens cette année, ici, là et autre part.

J'ai suivi plusieurs chemins en tendant bien fort mon axe vers un point encore inconnu.
J'ai déroulé mes antennes pour décrypter les signes qui fusaient autour de moi. 
J'ai mis mes pas dans des traces et accroché mon empreinte à vos prunelles

Dans cette poudreuse, il y a le noir, le blanc, la couleur
la forme et l'informe
le matériel et le virtuel
ce qui descend et ce qui monte
Le solide et le liquide
Le document et le concept
le régulier et le décalage

Voici ma position mobile, funambule, 
entre les deux, en équilibre



dimanche 5 décembre 2010

La bouche de métro



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Snowy day in Ménilmontant

To get in or out the metro with the strollers, click here

lundi 11 octobre 2010

La République à la rue !


La République se prend pour une star américaine
La République de l'identité nationale fait des grimaces aux enfants

La même République cherche épater les ados

Mais elle passe à autre chose rapidement
D'un coup en faisant l'idiote, elle s'est retrouvée dans une poubelle

Pour se remettre et se sortir de là, elle drague

Et comme un bébé sur sa maman, elle s'endort dans la rue


3ème tentative d'intégration de Sang Froid Gitan, le 9 octobre 2010.

Sang Froid Gitan, comédien, danseur, auteur de performance est très inspiré. Il s'est transformé en drapeau vivant aux couleurs de la République Française et s'est jeté dans la rue. Notre République s'est relevée, a grimpé aux arbres, a imité différents animaux, s'est accrochée à une fontaine Wallace, est partie à la poubelle, a tenté de séduire des femmes, des hommes, des jeunes, des vieux, a pris les voitures de face en criant "Police intergalactique", a fait des roulés-boulés sur le bitume et beaucoup de grimaces, s'est invitée aux des terrasses, a fait la belle tout ça pour aller prendre la Bastille. En somme, un peu n'importe quoi la République...

La République Française voulait se faire remarquer. Elle voulait voir ce que les gens devenaient et s'ils la trouvaient toujours aussi belle. Elle a fait peur parfois, mais elle a surtout fait rire. Le symbole a fonctionné, on s'est moqué d'elle. On n'était pas bien sûr de la reconnaître.

L'ensemble de la performance se regarde là 

A revoir si on a aimé La 2ème tentative d'intégration

A découvrir, le site de François Genty, le Sang Froid Gitan de la République

mercredi 22 septembre 2010

Reproduction without permission

Nat and his scrapbook, edition 1/1
Nat's jungle, London

The leaves
Nat's hand

Some of the Nat Foreman Editions and the lanp
Upside down lamp in Nat's Garden

In London, there is Nat's home. He has been living in his house forever - and this is not a vain word.  Once inside, one is not anywhere else anymore. This is like a universe of its own. The garden has become a jungle and a spiders' shelter. The grass is generously green, the bark of the trees is growing funny and natural installations found a space here and there. Nat seems to live in the leaves of the trees and of his books. He is the soul of this very oxymoric territory : flegmatic wilderness.

A book maker, a craftman, a petsound drawer, an expert of the content tables, a print and digital collage  master... he finds and collects cultural traces of an evolving life without losing a sparkle of time and composes with this material, the  unique editions of his artist books. 'Upside down' or 'reverse' are not good enough words to qualify Nat's art perpectives: 3Dness, even this of invisibility belongs to it. Anyway, Nat's got it - http://lapreneusedetemps.blogspot.com/2009/03/la-preneuse-de-temps-time-taker.html)

Are you a fast fish or a loose fish?

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dimanche 12 septembre 2010

Liberté de circulation















C'était samedi dernier
Rassemblement contre le racisme d'Etat à la Parole Errante, Montreuil

Roms, et qui d'autres?




... qui est aussi publié dans sur le site de Mediapart
sous le titre Roms, La cible et la flèche



mardi 24 août 2010

Esta selva selvaggia e aspra e forte

Pompe à essence - Lacroqueille, 2006

Pompe à essence - Tarquinia, 2010

Faute de nécropoles étrusques, hommage appuyé - ce jour - au mystère des pompes à essence désaffectées que j'affectionne : de la rouille brûlée, battue par le soleil, le vent, les orages, laissée là vestige corporel des vieux messieurs qui s'en occupaient. Toujours au bout des villages, derrière les collines de pins, d'oliviers. Divers végétaux de la campagne s'amarrent aux résidus, tandis que les escargots lèchent le compteur bouillant. Un western en méditerranée, la route des indiens de l'antiquité, mythologie personnelle. 

lundi 26 juillet 2010

Aquaréel



Aldila dell'anima
sfuocato
cartolina

La strada verso il sud 
con calma

lundi 28 juin 2010

Première nuit d'été



Plus ça va, plus le temps me trouble. Donc, arrêt sur une image en mouvement et on rembobine en laissant des traces. Le temps passe comme une belle fille qui court en pleine nuit.
Un peu de bruit au loin.

Ces temps-ci, le blog s'est fait appelé l'arracheuse de temps (dents) ou la trompeuse de temps (ennui) ou encore la hazardeuse des temps (?). Tout ça m'a été dit par des amis qui me cherchaient dans les tunnels de Google. Aujourd'hui, il y a la coureuse de temps (comme on court les garçons).


samedi 19 juin 2010

2e tentative d'intégration











Au Carrefour de Ménilmontant, un homme en rouge a pris place sur l'arbre vert. Du matin au soir, il s'est offert à la contemplation de tous sans mot dire, presque nu. Il est parvenu à tenir tous les regards en haleine au hasard de ses prises de position sur l'arbre, il est devenu une vision symbolique pour chacun quelle que soit l'âge, le sexe, la condition, la raison du passage et de l'observation. La foule était là comme en attente et en fascination.

Sur le tronc était attaché un carnet intitulé 2e tentative d'intégration et un stylo. Chaque page numérotée pouvait recevoir la libre vision de chacun.

Moi j'ai mélangé dans ma tête des bribes de poésie connues un peu comme ça / ne pas le lire trop fort / - Comme la vie est lente Et comme l'espérance est violente -
et à une de mes préférées - je finirai par la tatouer - Grise est toute théorie et vert l'arbre d'or de la vie

... ou en vrac des pensées liées aux extraterrestres, aux vies parallèles, à la solitude, à la résistance, à la contemplation, à l'indifférence et à la différence, à la danse contemporaine, aux religions asiatiques, à Saint Siméon Stylite, à un signal énigmatique, aux indiens d'Amazonie et ainsi de suite...